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MARY LYVIA MACDONALD

if we cease to believe in love, why would we want to live.

∞ PASSEPORT DU SORCIER

◗ nom : macdonald. nom répandu sans trop l'être. c'est cependant un nom d'origine moldue, ses parents l'étant tout les deux. c'est un nom passe-partout. ◗ prénom(s) : mary. c'est un prénom simple, et aussi le diminutif de marylin le prénom de sa grand-mère. son deuxième prénom est lyvia, et n'a aucune signification affective particulière. ◗ surnom(s) : mary est déjà un prénom assez court, ce qui lui évite les surnoms à diminutifs. elle n'échappe cependant pas aux continuels " blondie", qu'elle ne supporte pas. on l’appelle aussi parfois, " mac " ou "macdonald" en rapport avec son nom de famille. ◗ âge du personnage : vingt ans. elle est née un quatorze février dans un hôpital moldu de londres. ses parents n'ayant pas le temps de se rendre à sainte-mangouste. elle est née le même jour que sa grande tante marjorie, ce qui n'est pas pour lui plaire. ◗ nature du sang : elle est de sang-mêlé, ses deux parents étant des nés-moldus. elle a toujours été fière de son sang, bien qu'il soit la raison de bons nombres de tortures durant sa scolarité. ◗ affiliation : elle n'est dans aucun camp. à proprement parlé. si elle suivait son cœur, elle irait dans l'ordre. il s'avère cependant que le choix n'est pas aussi facile. ◗ travail/occupation : elle aimerait devenir une médecin reconnue de sainte-mangouste, car elle adore aider les gens. ce qui se ressent dans sa vie de tout les jours. elle est cependant stagiaire à la gazette du sorcier, et en compétition continuelle avec sa meilleure amie. ◗ épouvantard : sa famille décimée par les mangemorts. c'est l'une des raisons qui l'empêche de rejoindre l'ordre, aux côtés de ses amies et de ses propres idéaux. ◗ patronus : un lièvre. elle n'a pas encore trouver la véritable signification de celui-ci, mais ne cesse de répéter que comme lui, elle a souvent prit la fuite. elle aurait préféré avoir un hippocampe, ou un fennec .. tout autre animal qu'un lièvre. ◗pêle mêle d'informations complémentaire: elle n'est pas douée sur un balais + adore cependant le quidditch + sensible mais forte, elle se remet rapidement de ses émotions + elle a un besoin intense de tout contrôler + fait souvent des crises d'hystéries + ne supporte pas qu'on lui demande de se calmer + tombe facilement amoureuse + meurtrie par l'amour et la vie + a toujours le sourire + ou presque + ne supporte pas les mensonges + ne se prive pas d'en faire + franche et honnête + elle blesse souvent les gens par ses propos sans s'en rendre compte + fait toujours tout pour donner le sourire aux autres + sa devise est be positive + elle pince les lèvres ou se passe une main dans les cheveux lorsqu'elle est frustrée + manipulatrice + elle arrive souvent à ses fins + elle est douce et gentille + bien que sa gentillesse ait des limites + elle voit du bon en chacun + droite + elle ne supporte pas la violence physique + malgré les sortilèges de soins et potions administrés pour la soigner du sortilège de magie noire utilisé sur elle, elle garde des cicatrices + possède un tatouage en forme de colombe + une bague en lapis-lazuli appartenant à sa mère + ne sort jamais sans être passé devant un miroir + très tournée vers la famille + et vers ses amis + ferait n'importe quoi pour eux + très douée en potion et en écriture + en mode aussi + curieuse et bornée + elle n'aime pas la défaite + elle ne pèse jamais ses mots + a peu de confiance en elle + se retrouve toujours en compétition avec sa meilleure amie pour ça + a besoin de se sentir aimée + ne supporte pas les conflits + ne supporte pas la guerre + hésite à rejoindre l'ordre du phoenix + douée en sortilèges + aime organiser les choses + écoute principalement de la musique classique et pop + sait jouer du piano + ne porte presque que des chaussures à talons + donne des surnoms à tout le monde

∞ INTERVIEW POUR LA GAZETTE

Bonjour, je suis journaliste pour la gazette du sorcier, et je vais vous poser une série de question. Vous allez devoir être honnête car il va falloir y répondre comme si vous étiez sous l’emprise de veritaserum, alors s’il vous plait, jouez le jeu et c’est parti pour cette interview !

◗ Vous ne vivez pas dans un trou perdu à ce que je sache alors laissez moi vous poser cette question qui me brûle les lèvres : que pensez vous de cette guerre ? Car oui, vous ne l’ignorez sans doute pas, nous sommes en guerre, on dit que les différents camps diffèrent sur leur position quant à la nature du sang. Donnez-nous donc votre avis sur cette guerre, et sur la façon dont elle vous touche (ou pas d’ailleurs) ? mes parents sont tout deux des nés-moldus, ce qui fait que je suis touchée particulièrement par cette guerre. je... d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été touchée par les différents sangs-purs/nés-moldus. vous savez, durant toute ma scolarité, j'ai été violentée par leurs idéaux et leur façon de pensée. au jour d'aujourd'hui, j'aimerai que cette guerre s'arrête. pour le bien de tous. parce que je sais que si guerre il y a, la victoire ne sera peut-être pas là où certains l'attendent. je suis une sorte de pacifiste vous voyez, et je pense que la guerre devrait s'arrêter maintenant, pour le bien de tous. ne croyez pas que je suis soumise, et que j'accepterais de me faire traiter de sang de bourbe tout les jours, ou de voir ma famille se faire martyrisée de la même façon. mais je ne pense pas que combattre le mal par le mal soit une bonne chose. .

◗ Intéressant, intéressant, je note. Votre camp, comment l’avez-vous choisi ? Par conviction, par pression, ou bien c’est parce que vous n’en avez strictement rien à faire des autres ? je .. ce n'est pas parce que je me dis pacifiste et que je ne suis dans aucun véritable camp que je me fiche complètement des autres et que je pense seulement à moi et mes proches. j'aimerai pouvoir choisir un camp, mais les choses ne sont pas aussi simples dans la vie. mon père s'est reclus dans le monde moldu car il ne pourrait pas survivre quelques minutes dans notre monde, ma mère pense aussi à se retirer. nos idéaux divergent. j'ai été meurtrie durant mon adolescence, et parfois encore aujourd'hui, et c'est peut-être ce qui me fait poser des questions existentielles entre le bien et le mal. je n'ai pas de camp non, mais si je devais choisir là maintenant tout de suite, sans penser à l'avis des autres, je rejoindrai l'ordre. cette réponse vous convient?

◗ Ainsi, j’y vois maintenant plus clair, et je commence enfin à vous cerner. Ça a beau être la guerre, et quel que soit le camp dans lequel on se trouve on rêve tous d’un monde meilleur. Si vous devriez vivre d’espoir, comment aimeriez vous que soit votre vie dans dix ans ? ma vie dans dix ans... dans une utopie totale? bien. je me vois entourée de mes amies, dans le meilleur des mondes. je me vois à sainte-mangouste, élevée à un rang très attrayant. je me vois vivre dans un des beaux quartiers de londres, ou encore dans un manoir. avec un mari, auror avec lequel j'aurai sûrement de nombreuses disputes par rapport à son métier que je jugerai bien trop dangereux. et je vois deux ou trois enfants, blonds ou bruns, avec cet air pétillant dans les yeux qu'on appelle la joie. je vois une vie heureuse, avec peu de conflits.

∞ MOLDU Y ES-TU ?

◗ pseudo / prénom : bitch please. ◗ âge : dix-sept ans. ◗ avatar : candice accola. note/commentaire le forum est magnifique, et le contexte. j'aurai bien aimée placer le code du règlement, mais il s'avère que je ne trouve pas la place adéquate pour.

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∞ PASSÉ TROUBLE, AVENIR INCERTAIN

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Bon, où était cette salle déjà? Tu étais perdue, c'était certain. La moitié de l'année s'était presque écoulée et tu n'avais toujours pas d'amis, peut-être parce que tu n'étais pas du genre à t'en faire rapidement et que tes nombreux caprices causaient souvent l'embarras des autres. Tu t'étais cependant fait nombres d'ennemis. Sans le vouloir. Tu n'étais pas du genre à chercher des poux aux autres, tu étais plutôt du genre à dire les choses comme elles venaient, en blessant parfois. La plupart de tes ennemis n'étaient cependant pas tes ennemis pour ta façon d'être, mais plus pour ce que tu étais. Une sang-mêlée certes, mais descendante de deux nés-moldus, ce qui revenait du pareil au même. Tu soupires, parce que tu marches depuis une heure déjà, et tu n'as toujours pas trouvée la salle abandonnée où tu pourrais faire tes devoirs en toute tranquillité. Tu entends des bruits de pas et te retournes. Ils arrivent en riant, la tête haute. Ils sont trois, des serpentards. Et tu les connais assez bien. Ils sont tes bourreaux depuis le début de l'année, mais malgré qu'ils le soient, tu sais au fond de toi, qu'ils ont une part de bon en eux. Tu l'espères. Tu ne t'occupes pas d'eux et décides d'avancer plus rapidement, la tête baissée pour passer le plus inaperçue possible. Tu ne sais pas qu'ils t'ont déjà repérés et qu'ils sont à ta poursuite. Tu es une proie, la leurs. Tu risques de finir en charpie, tu le sais au fond de toi. Mais tu ne peux t'empêcher de trouver toujours une excuse à ce qu'ils te font subir. Parce que personne ne peut avoir un cœur dépourvu de bonté. Tu pinces tes lèvres et avances plus vite, aussi vite que tu le peux. Sans pour autant courir. Et tu te stoppes alors devant une porte. Tu sais que sont ici rangées les potions, et que tu n'as rien à faire ici. Tu te sens prise au piège, oppressée. Tu te retournes et inspires profondément. Ils avancent toujours vers toi, et tu comprends qu'ils étaient bien venues ici pour te poursuivre, pour t'avoir. Tu frissonnes. Tu n'es pas courageuse. Dorian, Théodora et Severus. Tu t'étonnes à chaque fois de l'intégrité et de la beauté que dégage ce trio. Tu aurais aimée être comme eux, avec des amis autour de toi. Et dégager la même prestance que celle qu'ils produisent. Tu vas pour ouvrir la bouche, mais laisses finalement Théodora prendre la parole. "tu t'es perdue, macdonald?" Tu baisses les yeux, n'osant pas croiser son regard. Elle a sa main sur sa hanche et se tient droite, sa chevelure semble presque balayée par de petits courants d'airs. "je cherchais juste ..." Tu te fais couper la parole par Dorian. "personne ne t'a demandé de parler, sang de bourbe." Ils se mettent tous à rire, d'un petit rire sadique. Il te fait froid dans le dos, et tu frissonnes encore une fois. Tu serres les poings et mords l'intérieure de ta joue. Tu t'attends à ce que Severus te lâche quelque chose aussi, mais il n'en fit rien. Bien trop absorbé à te regarder avec ce regard froid et calculateur qu'il peint chaque jours sur son visage. "est-ce que je peux y aller maintenant?" Ta voix est douce et, ils se mettent alors à rire aux éclats. Comme si tu venais de faire la plus grosse blague de l'année. Tu te mets à sourire, peut-être pour te faire un peu plus accepter. Mais tu perds ce sourire, aussi vite qu'ils se mettent à rire. Tu recules un peu et te plaques contre la porte en bois de la réserve à potions. Ils s'approchent dangeureusement, et tu réfléchis à toute allure. Tu ne peux pas courir vers eux, tu l'as déjà fais une fois et ils t'ont juste repoussés en arrière. Tu n'as pas envie de retomber une nouvelle fois contre le sol froid du château. Ta main se place machinalement sur la poignée, qui ouvre la porte avec succès. Tu entres et la refermes derrière toi. Priant pour qu'ils s'en aillent. Tu les entends rire, murmurés, crier, chantonner. Tu as peur, et tu commences à pleurer. Tu les entends alors jeter un sortilège à l'unissons. Tu écarquilles les yeux, et te lèves, tentes d'ouvrir la porte, en vain. "laissez-moi sortir!" Ils rient plus fort encore. Et tu entends Théodora répéter ce que tu viens de dire. Ils se mettent à rire encore une fois, et tu comprends qu'elle a sûrement du t'imiter d'une façon plus ou moins grotesque. Tu tambourines contre la porte, te mets à pleurer et cries. "laissez-moi sortir! je vous en supplies! laissez-moi sortir!" Tu les entends rire de plus belle. Alors tu cries, tu tires tes cheveux, tu tournes en rond. Tu pleures surtout. Et les secondes semblent être des minutes, des minutes des heures, et les heures des jours. Quand tu penses avoir pleurer toutes les larmes de ton corps, il semble en fabriquer d'autres. Ta tête te fait mal, tu hurles à t'en arracher les tympans. Et comme une lumière qui perce l'obscurité, tu entends des bruits de pas. Rapides. La personne semble courir. Tu sais que ce n'est pas Dorian, Théodora ou encore Severus. Ils sont partis déjà depuis de nombreuses heures, s'ennuyant sûrement de toi. Tu entends quelqu'un tenter d'ouvrir la porte, et tu reprends alors espoir. "sortez-moi de là.. s'il vous plait." Tes larmes sont lourdes, et tes paupières aussi. Tu sens ton sang battre à tes tempes. Tu entends la personne utiliser un sortilège, et ouvrir la porte. Elle a la peau mâte, ses cheveux sont longs et d'un châtains prononcé. Tu sais qui elle est. Vous n'avez jamais été vraiment amies, vous ne vous êtes jamais vraiment parlés. Sûrement parce que vous aviez toujours été dans une sorte de compétition mutuelle, en cours. Elle s'agenouille devant toi et sèche l'une de tes larmes. "mac.. mary, je suis là. calmes-toi. " Tu la regardes dans les yeux. Tu cherches une certaine hostilité dans son regard, en vain. Elle te regarde avec confiance et détresse, comme si elle était là pour que tu ailles mieux. C'est le cas. Elle ne te veut aucun mal, elle veut juste que tu te calmes. Elle veut être là pour toi. Elle t'aide à te relever et avances un peu avec toi, fermant la porte de la réserve derrière elle. Vous avancez ensemble. "je .. j'avais peur." Elle te sourit puis frotte l'une de tes épaules. "je sais mary, je sais." Tu la regardes, et lui lances un mince sourire. "merci marlene, d'être venue à mon secours." Elle te regarde. De haut en bas, puis te souris. Elle passe une main dans tes cheveux, comme pour les remettre correctement puis te souris encore une fois. "c'est à ça que sert une amie. je suis là pour toi, mary." Tu comprends alors que tu viens de trouver une alliée, et que cette personne sera sûrement celle avec qui tu seras le plus proche. Tu sais que tu viens de trouver une amie.

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La douleur est foudroyante et froide. Elle se fait tellement douloureuse, que tes nerfs lâchent, et que tu ne ressens plus rien. Tu sais juste que tu es là, étendue sur le sol. En sang. Tu ne sais pas à quoi te raccrocher, si ce n'est à la myriade de souvenirs qui t'assaillent de toute part. On dit souvent qu'avant de mourir, notre vie défile sous nos yeux. Tu es certaine maintenant, que c'est une réalité.Tu te souviens de ton premier repas de famille, avec ta grand-mère dans le coin d'une pièce, ta grande tante Marjorie et tes parents. Heureux à l'époque. Tu te souviens du poulet qu'avait préparé ta mère, elle avait toujours été douée pour la cuisine. Bien plus que toi ou que l'entièreté de ta famille. Elle était toujours celle à qui on demandait de préparer quelque chose, lors des festivités familiales, parce que personne d'autres n'avaient la même créativité culinaire qu'elle. Ton père avait toujours été cet homme charismatique et exubérant. Il était toujours celui qui faisait rire, même dans les pires moments. C'était quelque chose qui avait disparut avec le temps, tout du moins, à partir du moment où il avait arrêté de vivre une vie faite de magie. Il n'en parlait pas ou peu. Tu inspires profondément, douloureusement. Tes entailles te font souffrir, et tu tournes de l’œil. Tu te souviens ensuite de ta première année à Poudlard. La façon dont tu t'étais comportée avec les personnes qui avaient partagées ton compartiment la première fois où tu étais montée dans ce train. A quel point tu avais chercher à te montrer supérieur à eux, en relatant toute l'histoire de Poudlard ou en parlant du monde magique comme si tu y avais vécue depuis toujours. Plus ou moins. Tu te souviens aussi de l'excitation que tu avais ressentie lorsque le choixpeau avait été posé sur ta tignasse blonde, et la façon dont tu avais regardé l'assemblée d'élève avec cet air princier que toi seule était capable de faire à la perfection. Tu avais toujours rêvée d'être une princesse. Parce que les princesses étaient aimées et qu'elles n'avaient pas besoin de faire monts et merveilles pour qu'on puisse les remarquer. Elles étaient belles et confiantes aussi. Tout le contraire de toi, de ton point de vue. Oh bien sur, tu savais que tu n'étais pas la plus moche de l'école. Mais tu ne pensais pas être la plus agréable à regarder, au contraire de Marlene. Marlene. Tes blessures te font souffrir. Tu as envie de l'appeler, de crier son nom. Elle a toujours été là pour te secourir, parce que tu as toujours eu ce côté demoiselle en détresse qui te cause nombres de railleries. Il ne t'en causera plus de toute façon, tu es en train de t'éteindre. Tu sens des larmes coulées sur tes joues, silencieuses. Tu te détestes. Parce que tu laisses derrière toi de magnifiques amies, Marlene, Dorcas, Lily.. Et tes parents. Ils ne t'en voudront pas, ils en seront incapables. Mais il seront tristes et, tu ne sais pas s'ils y survivront. Ils n'auront pas le choix, tu le sais. Tu sais que tes amies seront là pour leur rendre visite, de temps en temps. Tu l'espères. Tu ne sens plus tes jambes. Le couloir semble vide. Tu te souviens de comment tout cela est arrivé. Tu te souviens t'être rendue dans la grande salle avec tes amies, tu te souviens avoir voulu voir Regulus pour lui faire part de tes sentiments. Et tu te souviens aussi de l'humiliation qu'il t'a fait subir devant tout le monde. Avec Théodora. Tu te souviens avoir fuis, et courus le plus vite possible pour te réfugier ici. Près des toilettes des filles. Tu te rappelles aussi, que Dorian et Théodora t'avait suivit, et que tu avais tentée de leur faire face. L'une des premières fois de ta vie. Tu te souviens avoir réussie à désarmer Théodora d'un coup de baguette. Tu as toujours été douée en sortilège, et rapide aussi. Elle ne s'attendait sûrement pas à ce que tu répondes, et que tu prennes le dessus sur elle. Mais ils étaient deux et toi seule. Et tu sais que tu n'aurais jamais du te rebeller. Maintenant tu le sais, de toute ton âme, de tout ton être. Tu n'as pas retenue le sortilège que Dorian t'a lancé, tu sais simplement qu'il était violent, brutal, dangereux. Tu sais qu'il t'a transpercé, déchirant tes muscles et ta chaire. Tu te souviens être tombée au sol, le souffle coupé. La douleur était meurtrière, encore plus douloureuse que lorsque Regulus t'avait brisé le cœur devant tout les élèves. Tu te souviens avoir entendu Théodora rire, amusée par la situation. Tu sais cependant que Dorian n'a pas ri, comme perturbé parce qu'il venait de faire. Et tu les as entendus partir. Le sol est froid, et tu as l'impression de voir les murs se rapprocher et s'éloigner. Et tu entends les voix de tes amies alors, au loin. Criant ton nom. Tu gis dans ton propre sang, et, là, maintenant, ton cœur vient de rater un battement.

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Tu passes une main dans tes cheveux et regardes dans ton reflet. Tu t'es habillée simplement aujourd'hui, optant pour une veste en jean, et une robe à fleurs. Tes parents ne sont pas là et le manoir MacDonald est donc vide. Ton père ne vit plus là depuis déjà quelques mois, reparti vivre dans sa propre famille. Et ta mère.. elle passe ses journées au ministère. Réglant des affaires avec ou sans importances. Tu as décochée un stage à la gazette du sorcier il y a peu, ce qui te permet de voir Marlene plus souvent. Plus ou moins. Tout ne va plus très bien entre elle et toi. Simplement parce que vous êtes de nouveau en compétition. Toi qui pensais que votre relation était plus forte que tout, tu te rends compte que tu la perds chaque jour. Par ta faute. Parce qu'elle n'y est pas pour grand chose, elle. Jamais. Tu soupires, finis d'écrire une lettre à ton père puis te lèves. Il est temps qu'elle et toi ayez une discussion. Tu sais où tu vas la trouver à cette heure-ci. Tu descends les escaliers du manoir, arrivant au rez-de-chaussée. Tu attrapes ton sac à main, enfiles tes talons et ranges ta baguette. Tu repasses une main dans tes cheveux, et souris à ton reflet puis ouvres la porte. Elle est là. Vous avez toujours eu cette connexion elle et toi, de savoir quand l'une ou l'autre n'allait pas bien. Et elle était là, sans que tu lui ais demander, comme si vous aviez été branchée par transmission de pensées. "je venais te voir.." Elle te regarde de haut en bas. "je peux entrer?" Tu t'écartes de la porte et la laisses entrer. Tu fermes ensuite la porte derrière elle, puis vas déposer ton sac à main sur le buffet de l'entrée. Bien. Tu lèves les yeux au ciel, puis vas dans ta cuisine. Comme pour éviter tout contact avec elle. "je t'offre quelque chose? du thé? du thé avec de la vodka?" Tu as toujours eu ce côté un peu décalé, un peu fou. A faire des expériences et d'autres. La vie mérite d'être vécue, le plus pleinement possible. Tu lui souris, et lui offres simplement un thé. "marlene.." Elle te coupe. "mary." La discussion risque d'être longue. Autant à se terminer qu'à commencer. Tu croises les bras sur ta poitrine, ouvres la bouche puis la refermes. Elle fait cette moue qui t'insupportes, qui fait remonter en toi tes caprices et le côté le plus exaspérant de ta personnalité. "tu n'es pas obligée de me faire ta tête de castor, d'accord." Elle arque un sourcil, ouvrant la bouche. "tu ne viens pas de me dire ça, n'est-ce pas?" Question rhétorique. Elle n'a jamais appréciée que tu l'as surnommes ainsi, lors de vos prises de têtes. Personne n'aime se faire insulter de castor de toute façon. Tu viens de causer encore plus de tensions. Toi qui pensait d'une certaine façon détendre l’atmosphère. Tu sirotes ton thé, lui lances quelques regards. Tu ne sais pas vraiment comment trop agir. "écoutes.. je .. pourquoi est-ce que tu venais me voir?" Tu n'es pas douée pour t'excuser, encore moins pour casser les moments de silence comme celui-ci. Elle soupire, exaspérée. Tu baisses les yeux. "je voulais te demander de renoncer à l'article sur le ministre." C'est à ton tour d'arcquer un sourcil, et d'ouvrir la bouche en un sourire plus ou moins exaspéré. "sérieusement?" Elle te regarde, lève les yeux au ciel. "on sait toutes les deux qui va l'avoir et, je sais à quel point tu n'aimes pas être ridiculisée." Elle était aussi fier et butée qu'un castor. Vraiment. Pas que tu connaisses personnellement des castors, mais tu savais qu'ils étaient comme elle. Avec cet air hautain et suffisant. Tu bois d'une traite ton thé et te lèves. Tu te diriges ensuite vers la porte du manoir, l'ouvrant. "tu sais quoi, mckinnon? j'aurai cet article, soit en assurée. maintenant, sors de ma maison. maintenant." Ta voix se veut dure. Vous êtes en train de vous perdre, vous ne savez pas vraiment où vous en êtes elle et toi. Parce que vous voulez toutes les deux la même chose, et que seule l'une de vous peut l'avoir. Vous avez toujours été comme ça, en compétition. Mais vous n'avez jamais eu autant envie de battre l'autre.