Lily Evans
‹ sent owls : 133 ‹ first log-in : 03/03/2013  |  Sujet: 'I love you, I need you, then pay attention, please' | James Potter and Lily Evans  Mar 12 Mar - 18:14 | |
| 'I love you, I need you, then pay attention, please'
James Potter and Lily Evans Aujourd'hui était un jour exceptionnel, un jour différent tout du moins. Et pour cause, il faisait bon, assez bon pour pouvoir sortir à l'extérieur sans se sentir obligé de porter tous les gros vêtements d'hiver. En effet, depuis que les détraqueurs avaient envahi le pays, l'Angleterre était constamment recouverte d'une brume épaisse, une brume gênante, qui donnait un air sinistre à tout ce qui pouvait se trouver sur son chemin. Les températures n'excédaient pas les dix degrés Celsius. La nuit était vite tombée, bien trop vite, comme-si le Soleil ne dédaignait plus faire son travail. Il régnait une ambiance bizarre, même morbide. Dans chaque foyer on ne riait plus, on ne jouait plus, on se laissait simplement vivre.
Conclusion de cette triste histoire : les détraqueurs faisaient bien leur travail.
Dans mon petit appartement du côté moldu de Londres, il faisait chaud, bien trop chaud, la chaleur étouffante me réveilla, en sueur. J'avais mal à la tête. Je cligna plusieurs fois des yeux et entreprit de masser ma nuque douloureuse. Je visualisa le plafond, invisible. Le noir était complet. Je soupira pensive, et dégagea les couvertures pour chercher à l'aide de ma main droite, ma baguette magique posé sur la petite table de chevet en acajou, offerte par mes parents.
"Lumos"
Une brin de lumière sortit de l'extrémité de la baguette que je tenais à présent fermant dans ma main directrice. Je me levai avec difficulté, une nausée affreuse me prit une fois les deux pieds à terre. En titubant, j'allumai la lumière et me dirigeai vers la salle de bain où je me rafraîchis le visage et prit deux comprimés d'aspirine, -même si, je réussissais avec brio mes études de Médicomage à St-Mangouste, il fallait avouer que je préférais faire confiance à la médecine moldue sur ce qui s'agit de mon corps-.
Après être sûre que je n'allais pas tomber dans les pommes, je décidai d'aller prendre un petit déjeuner qui me ferait surement le plus grand bien. Arrivée dans la petite cuisine, j'entrepris de me faire un bon thé, et fis griller deux tranches de pain de mie. Assise confortablement sur une chaise, je commençai à manger. Le liquide chaud descendit tranquillement et me procura une sensation de bien-être, tandis que le pain, lui, remplit mon estomac, affamé. Je pris une nouvelle bouchée, et me levai chercher du beurre. Je vis alors un peu mot accroché sur mon réfrigérateur.
Je le prit et reconnu immédiatement l'écriture de James. Je souriais, contente d'avoir de ses nouvelles. Nous ne nous étions pas parlé depuis notre dispute. Il prenait trop de risques, j'en étais persuadé, s'il continuait ainsi, ce n'était pas qu'un peu de sang qu'il laisserait. Mais lui, ne voulait rien entendre, prétextant stupidement que la vie était faite de risques. Je n'aimais pas ça, j'avais peur. Chaque jour, à chaque minute et chaque seconde, je priai pour que l'on ne m'annonce pas une mauvaise nouvelle. Je ne m'en remettrais pas, ma vie était avec James. Sans lui, rien ne me donnait la peine d'être vécue.
Il me parlait de le rejoindre à la fontaine aux mille voeux, il m'avait appelé "Lily-Jolie'", cela me fit chaud au coeur, peut-être avait-il réfléchi ? Pour ma part, c'était le cas, je n'avais fait que ça durant toute sa semaine d'absence, mais malgré toutes ces heures d'intenses réflexions, je n'arrivai pas à lui trouver d'excuses, il restait inconscient. Peut-être l'aimais-je trop ? Peut-être ne voyais-je pas ce qu'il essayait de me dire ? J'essayerai de faire un effort, pour lui, pour ses parents.
Oubliant complètement ce pour quoi je m'étais levée, je quittai la cuisine en trombe et me dirigea vers la salle de bain, prendre une douche. Je ne pouvais contenir ma joie et mon excitation à l'idée de revoir mon amoureux. Une fois totalement propre, je prie mes plus vêtements dans ma penderie, tout du moins ceux que préférait James, et m'habilla. Retournant dans ma salle de bain, je regardai mon reflet dans le miroir, malgré tous mes efforts pour paraître la plus en forme et la plus belle possible, il restait encore des marques de fatigue sur mon visage rond. Cette guerre me minait autant mentalement que physiquement. Soupirant face à ce triste spectacle, je prie ma baguette posée le lavabo et tentai d'arranger mon allure. Quand le résultat me parut satisfaisant, je lâchai ma grande amie et coiffai mes cheveux ébouriffés.
Il était quatorze heures quand je sortis enfin de chez moi, pour transplaner à l'abri des regards indiscrets. Direction le chemin de traverse. La grande rue n'était pas pleine, bien au contraire, mais les sorciers commerçants s'étaient habitués à une baisse de fréquentation. Depuis le début de cette guerre silencieuse, bon nombre de familles n'osaient plus sortir, du moins de ce côté, de peur de se faire attaquer. Et le moins que l'on puisse dire, c'était que le plus souvent, leur peur était fondée. Chaque sorcier qui se risquait à mettre un pied dehors, savait les risques qu'ils couraient et souvent ces gens étaient directement impliqués dans cette guerre. Nous étions tous vigilants.
Je marchai d'un pas tranquille vers la fontaine profitant au passage, des rayons du soleil qui caressaient mon visage blafard. Je souriais, cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas réellement profité de ce beau temps. Je m'arrêtai quelques instants et plongeai ma tête vers le ciel bizarrement sans nuages. Soudain, je me souviens de la raison de ma venue, mon coeur battait à cent à l'heure, comme toutes les fois où je le voyais. Je regardai au loin la fontaine qui me faisait face, imposante, majestueuse. Je m'y dirigeai d'un pas vif.
Il n'était pas encore arrivé. Je regardai instinctivement à gauche, puis à droite. Je fis des petits gestes avec mes mains dans le vide pour être sûre qu'il n'était pas caché sous sa cape d'invisibilité. Rien. J'étais seule. Profitant de ce moment, je plongeai ma main dans l'eau incolore de la grande fontaine et attendis que mon promis arrive.
Quand soudain, je sentis un baiser dans mon cou nu. |
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