∞ PASSEPORT DU SORCIER

◗ nom : La famille Meadowes est une famille qui porte un nom qui a été connu autrefois, aujourd’hui il est reconnu, mais pas autant que certains autres noms. Pourtant, l’ascendance de cette famille est plutôt noble quand on y pense, car elle compte Godric Gryffindor dans ses ancêtres. L’emblème de leur famille est le griffon, mais ils ne le crient pas sur tous les toits, peu de monde sait de qui ils descendent, mais cela ne les dérange pas. Andreas Meadowes est un grand Auro qui a écrit de nombreux ouvrage sur les mages noirs, et sur les loups garous, écrivain il est très reconnu dans la communauté magique.◗ prénom(s) :  Son prénom est Dorcas , elle aime beaucoup ce prénom, dans la famille il y a une sorte de tradition comme quoi les prénoms doivent finir en « -as », jusqu’ici c’était uniquement pour les hommes, mais à la naissance de sa fille Andreas a fait le choix d’un jolie prénom pour sa fille, mais, elle porte également Merope  en second prénom, celui-ci était un choix contesté par sa mère Mariam qui ne le trouvait pas assez « noble » et qui voulait appelé sa fille Adélaïde, mais Andreas n’aimait pas du tout, elle a fini par s’incliner.  ◗ surnom(s) : Elle a beaucoup de surnom « Rat de bibliothèque » quand elle était encore à Poudlard, ou simple « Meadowes » depuis qu’elle fait parti d’une équipe de quidditch assez rénommé mais il y a un surnom qui traverse les années « Doe », c’était un surnom qui lui avait été donné par son frère aîné, Phineas car celui-ci n’arrivait pas à prononcer le nom de sa petite sœur, et puis, c’est resté. En anglais, Doe signifie biche, et sa famille trouve que cet animal et par conséquent ce surnom lui correspondent très bien.  ◗ âge du personnage : Elle est née un certain 31 août dix neuf cent soixante. Ce jour là, c’était à Ste Mangouste, et sa mère y était depuis pas mal de jour, en fait, les médicomages avaient prévu de déclancher l’accouchement car la grossesse de Mariam avait été plutôt difficile et la petite fille était mal positionné dans le ventre de sa mère. Andreas se faisait beaucoup de soucis pour sa petite fille, et ainsi, elle est née le jour prévu sans trop de complication, et ainsi, elle est âgée de dix neuf ans, et rassurez vous elle a bien toutes ses dents.  ◗ nature du sang : Doe est issue d’une grande famille de sorcier, et celle-ci à le sang complètement pur. Mais, ça, Doe s’en fiche. Elle est issu d’une branche descendante de Godric Gryffindor – les Meadowes, et enfin d’une branche de sorcier un peu plus « radicaux » les Mulbicer, d’ailleurs sa mère est une sorcière radicale à qui Doe ne parle plus. La jeune sorcière est ainsi par une démonstration très logique : sorcière de sang pur – mais s’en moque, le sang ne fait pas le sorcier.  ◗ affiliation : Doe aime la liberté, aspire à un avenir meilleur, et est donc par conséquent membre de l’Ordre du Phenix, elle soutient les idées de Dumbledore, tout comme son père, elle en fait parti par conviction, mais n’étale pas trop ses affiliations car elle a tout de même peur qu’on puisse s’en prendre à elle, et aux gens qu’elle aime.  ◗ travail/occupation : Doe vit de sa passion : le quidditch. La sorcière a été sélectionnée par les Flèches d’Appleby - attrapeuse, et en est complètement fière. Elle est aussi en final pour les selections pour faire parti de l’équipe de quidditch anglaise pour la prochaine coupe du monde de quidditch, sachant qu’elle ne pourra pas faire ça toute sa vie, elle espère pouvoir se reconvertir dans la médicomagie, ou du moins devenir infirmière, ou quelque chose du genre.    ◗ épouvantard : Elle est terrifiée par les détraqueurs, enfant elle en a vu lorsqu’elle a suivi sa mère au ministère car celle-ci avait quelque chose d’important à faire, elle n’a fait qu’en croiser un et a fait des cauchemars pendant de nombreux jours après. Elle ne sait pas pourquoi, mais ces créatures lui inspirent l’effroi, et lui évoque la mort.  ◗ patronus : Son patronus est une lionne, naturellement, elle est une gryffindor, descendante de gryffindor lui-même, alors si elle avait eut un serpentard, son grand père se serait retourné dans sa tombe, car quand elle était petite elle entendait tout le temps « le lion est le roi des annimaux ! » oui, la lionne, sa femme, donc la reine, c’était la déduction de Doe, et puis, c’est une bête majestueuse.   ◗pêle mêle d'informations complémentaire: Elle est friande de chocogrenouille, d’ailleurs quand elle était à Poudlard son père lui en envoyait souvent connaissant le pêcher mignon de sa fille, et sachant qu’elle ne prend pas un gramme de graisse. ✣férue de quidditch, il lui a fallu des années avant de se lancer en public la sorcière a toujours eut très peur du regard des autres. ✣ elle est d’une nature timide en général, mais une fois qu’on la connait, elle l’est beaucoup moins. ✣ elle ne parle pas du tout à sa mère, et refuse de lui parler, elle la considère comme un monstre, cela fait des années qu’elle ne l’a pas revu du coup elle est en froid avec la partie « Mulbicer » de la famille.  

∞ INTERVIEW POUR LA GAZETTE

Bonjour, je suis journaliste pour la gazette du sorcier, et je vais vous poser une série de question. Vous allez devoir être honnête car il va falloir y répondre comme si vous étiez sous l’emprise de veritaserum, alors s’il vous plait, jouez le jeu et c’est parti pour cette interview !

◗ Vous ne vivez pas dans un trou perdu à ce que je sache alors laissez moi vous poser cette question qui me brûle les lèvres : que pensez vous de cette guerre ? Car oui, vous ne l’ignorez sans doute pas, nous sommes en guerre, on dit que les différents camps diffèrent sur leur position quant à la nature du sang. Donnez-nous donc votre avis sur cette guerre, et  sur la façon dont elle vous touche (ou pas d’ailleurs) ? Cette guerre ? Heureusement, elle ne m’a encore rien pris, aucun être cher, enfin au sens propre. Au sens figuré, cette guerre a décimé ma famille, mes parents se sont déchirés pour leur opinion, l’un suivant l’avis de Dumbledore, et l’autre suivant aveuglément le seigneur des Ténèbres.  Mes frères, eux aussi sont divisés, l’un est dans le camp ennemi et l’autre refuse de donner son avis. Je n’ai pas eut de repas de famille depuis des années, à cause de la guerre, et je ne pense pas en avoir un jour d’autre, car il y aura à un moment de vainqueurs, mais aussi des vaincus. C’est ça la guerre, des batailles, des victimes, des violences, des morts, des martyrs, mais aussi des soldats. Il ne peut y avoir de victoire sans péril, et il faut avoir peur car sans peur, il ne peut y avoir de courage. J’ai peur, peur de perdre les gens que j’aime, et qui m’aiment.  Cette guerre est nécessaire, le passage ultime. La guerre écrit le destin du monde, alors à nous de choisir le notre.

◗ Intéressant, intéressant, je note. Votre camp, comment l’avez-vous choisi ? Par conviction, par pression, ou bien c’est parce que vous n’en avez strictement rien à faire des autres ? Pour ma part mon choix est fait depuis très longtemps. Je suis membre de l’Ordre du Phénix, et j’ai fait ce choix par conviction. J’ai un père membre de l’Ordre, une mère mangemorte, alors croyez-moi, j’ai largement eut le choix de mes convictions, l’une essayant de m’attirer dans ses rangs et l’autre me poussant a réfléchir à ce pourquoi je voulais me battre. Je me bats pour la liberté, l’égalité, tout simplement. Ce n’est pas rien de mener un combat, et je mène le mien, bien sûr que j’ai peur, faire ce choix n’est pas anodin, mais je sais que je le fait avec un espoir : des jours meilleurs, des lendemains qui chantent. J’ai fait ce choix pour affirmer qui je suis, ce choix est fidèle à l’image que j’ai donné de moi ces dernières années, droite, juste, courageuse, et avide de liberté.

◗ Ainsi, j’y vois maintenant plus clair, et je commence enfin à vous cerner. Ça a beau être la guerre, et quel que soit le camp dans lequel on se trouve on rêve tous d’un monde meilleur. Si vous devriez vivre d’espoir, comment aimeriez vous que soit votre vie dans dix ans ? L’avenir, j’ai beau me battre pour cet avenir, il reste bien sombre pour moi. Quand certains disent se voir dans dix ans au bras de la personne qu’ils aiment, pour moi c’est obscure. Je sais que dans dix ans, j’aimerais que cette guerre soit finie, et j’aimerais que mes amis et ma famille soient encore de ce monde. J’espère que j’aurais eut une brillante carrière dans le quidditch, c’est mon rêve, j’espère que je signerais des autographes et que d’ici là j’aurais inventé la « feinte de Meadowes », ça serait une fierté, mais, sinon… où serais-je et surtout avec qui, c’est l’avenir qui nous le dira, je peine à faire le point dans ma vie présente alors l’avenir me semble un brin trop nébuleux si vous voulez mon avis, et puis la divination, ça n’a jamais été mon fort.

∞ MOLDU Y ES-TU ?

◗ pseudo / prénom : gallifreys aka Lexie - dévitation de mon prénom Alexia. ◗ âge :  j'ai 21 ans!  ◗ avatar : jlc rules the world  note/commentaire YEAHHHH !  

Doe avait onze ans. Elle n’était pas très grande pour son âge, et à l’époque elle avait une frange brune qui lui tombait sur les yeux. Haute comme trois pommes, on pouvait à peine croire qu’elle avait l’âge d’entrer à Poudlard. Plus petite qu’une crevette d’après son frère aîné, c’était un surnom affectueux qu’il avait décidé de lui donné. Doe avait préparé cette rentrée seule avec son père, Andreas Meadowes poussait le chariot de sa fille tandis que son frère était déjà parti. Assis sur le chariot son petit frère était encore trop jeune pour se rendre à Poudlard. Quand ils passèrent la barrière, Doe eut un haut le cœur, et même si elle l’avait passé pour accompagné son frère aîné, elle était anxieuse. Et si elle n’allait pas à gryffindor ? Elle ne préférait pas y penser.  Le regard de la jeune sorcière se posa sur l’horloge qui indiquait onze heure moins cinq. « Allez, descends donc du charriot de ta sœur Jonhas ! » Le petit Jonhas ne se fit pas prier. Il avait dix ans et était à peine plus grand que sa sœur, ironie du sort.  Il était brun comme elle, et semblait triste de ne pas aller à Poudlard. Leur s’absenta une seconde pour aller saluer quelqu’un et Doe ébouriffa les cheveux de son jeune frère et dit avec enthousiaste : « L’année prochaine c’est ton tour ! » Il lui sourit et lui donna une tape fraternelle dans le ventre. « Ouais, et l’année prochaine je te ferais des misères ! » Il rit alors et Doe commença à lui ébouriffer une nouvelle fois les cheveux, faisant mine de lui sauter dessus. « Allons allons ! Doe, tu vas louper ton train, tu auras tout le loisir de te battre avec ton frère aux vacances de Noël ! » Elle sourit alors, et attrapa ses affaires, elle sera son petit frère dans les bras, lui faisant un baiser sur le joue, elle adorait son petit frère, et ce depuis toujours ; puis, elle sera son père dans les bras, il posa une main sur la joue de sa fille et dit alors : « Je suis certain que tu iras à gryffindor, comme tout le monde dans notre famille. » Elle ne releva pas, sa mère était une serpentarde, elle ne voulait pas devenir comme elle, froide, folle, inhumaine. Elle hocha la tête, essayant de ne pas montrer son inquiétude. Elle leur tourna alors le dos et prit une énorme inspiration avant de monter dans le train. Elle était morte d’inquiétude, elle savait qu’elle allait penser à cette fameuse répartition jusqu’à ce qu’elle arrive, elle ne voulait pas y aller, mais en même temps, elle en mourrait d’envie.

Debout dans la grande salle, elle était morte de trouille. Elle avait même peur de ne pas entendre son nom tant elle était stressée. Si elle n’allait pas à gryffindor, est-ce que son père aurait honte d’elle ? La famille de Dorcas par son père descendait nom moins du célèbre Godric Gryffindor – mais ce n’était pas une chose que tout le monde savait, cette famille se fichait bien de la « notoriété » que ce genre de chose pouvait amener. La petite brune faisait peine à voir, elle était complètement invisible dans la masse des élèves. Non loin d’elle, Dorian Mulbicer son cousin, plus grand qu’elle en taille – ils n’étaient pas forcément en de bons termes, la mère de Doe était une Mulbicer elle celle-ci n’avait même pas pris la peine d’élever sa propre fille, ni même ses enfants à cause de divergences d’opinion avec son ex époux. Elle évitait de le regarder, quand soudain, elle entendit : « Dorcas Meadowes. » Elle souffla alors, et se fraya un passage dans la foule, quand Dorian la poussa doucement et celle-ci manqua alors de trébucher de l’estrade provoquant quelques rires dans la salle. Elle avait envie d’être plus petite qu’une souris. Le professeur lui fit alors signe d’avancer et de s’asseoir. Elle avait le cœur qui battait à la chamade.  Elle sursauta quand on posa le choixpeau sur sa tête, qui moins d’une seconde après dit : « Naturellement… Gryffindor ! » Un immense soulagement. Elle était dans la maison de son ancêtre, soulagée, libérée. Elle s’en alla alors vers la table des gryffindor, fièrement, même si elle était petite, elle était fière. Elle pu croiser le regard d’un de ses cousins Niklaus à la table de serdaigle et lui adressa un bref sourire, et vit son frère aîné Phineas entrain de l’applaudir plus loin à la table de gryffindor. Elle remarqua une jeune fille rousse en face d’elle. Elle discuta avec un peu tout le monde à la table, essayant de vaincre sa timidité maladive. Elle était très timide, c’était un de ses gros défauts. Elle sourit alors et se servit alors un peu de pudding, elle adorait ça.

Le dortoir de gryffindor, leurs affaires étaient déjà là, et son chat attendait paisiblement dans sa caisse sur son lit, elle s’empressa alors d’aller lui ouvrir, « Aller, sors de là Moon. » Moon, un chat adorable une sacrée boule de poils. Un chat spécial, il s’agissait d’une variété de chat dont la couleur du poil changeait en fonction de leur humeur, un Catmoodléon de Finlande, ou quelque chose du genre. Il avait bien fallu nommer cette boule de poil, sauf qu’il était impossible pour le moment de dire s’il s’agissait d’un mâle ou d’une femelle, elle s’était creusé la tête pendant des jours pour lui trouver un nom. Cela n’avait été facile pour la jeune femme de trouver un nom mixte qui lui plaise et qui ne donne pas au chaton – bien dégourdis pour un chat – envie de la mordre, il avait son petit caractère. Finalement son choix c’était porté sur Moon, ni masculin, ni féminin, et cela semblait si bien correspondre au caractère quasi aussi lunatique que celui de sa maitresse – oui, Dorcas pouvait être lunatique parfois. « Oh, il est mignon ! » dit alors la fille rousse qui ouvrit sa valise sur le lit juste à côté du sien. « Je m’appelle Lily Evans ! » dit-elle en s’approchant de Dorcas pour lui serrer la main, celle-ci répondit alors « Et moi Dorcas Meadowes ! Enchantée ! » Moon, hérissa le poil face à l’étrangère qui s’approcha de son lit, et vira à la couleur noire, Doe lui dit alors outré : « Moon, chut sois gentil enfin ! » Le chaton miaula alors, et redevint blanc comme neige. « Wow, un chat magique ! » dit alors Lily complètement surprise, « Décidément la magie me surprend. » Doe lui adressa un sourire : « C’est un Catmoodléon, un caméléon chat, mais en version sorcier. »Doe s’étonna de parler aussi facilement à cette fille qui lui était pourtant inconnue. « J’adore déjà la magie ! » dit alors Lily en souriant. « J’ai des chocogrenouilles, t’en veux une ? » demanda alors Dorcas en souriant. « Avec plaisir ! » dit alors Lily. Doe venait de rencontrer sa meilleure amie, elle ne le savait pas encore, mais à Poudlard, tout se joue le premier soir : tout, ses amis, sa vie.

Doe était allongée sur son lit, les cheveux en bataille. La petite brune avait bien grandit, et de partout, elle avait abandonné son carré de cheveux court brune et sa frange droit pour une coupe de cheveux plus décontracté, et plus facile à coiffé, mais le tout restant normal, voir même discret elle détestait se faire trop remarquer. Elle avait grandit et frôlait le un mètre soixante, et était plutôt fière maintenant, même si son propre petit frère la dépassait maintenant de deux bonnes dizaines de centimètre, elle tenait plus de sa mère pour la taille que de son père. Le moindre point commun avec elle la mettait hors d’elle. Elle souffla alors, elle avait quitté la salle commune un peu énervée. Oui, elle était une gryffindor qui s’énervait un peu vite, elle avait doucement perdu de sa timidité avec les  années. Doe avait son caractère bien trempé, mais était seulement timide avec les gens qu’elle ne fréquentait pas souvent. Derrière elle entra alors une tignasse rousse – avec qui elle s’était énervée une seconde auparavant. Celle-ci s’approcha de son lit et croisa alors les bras avant de dire :  « Doe enfin ! Tu devrais tenter ta chance, tu es brillante ! » La blonde hocha la tête négativement, non elle n’y arriverait pas.  Doe se tourna alors sur le côté pour ne pas voir Lily, elle était susceptible, et elle le savait. « Non ! Je n’irais pas, j’ai pas envie. » Elle avait répondu froidement et très vexée. Lily s’assit alors sur son lit, et s’allongea à côté d’elle sur la place qui restait. Elle dit alors doucement : « Black est un crétin, ne prend pas ce qu’il dit à la lettre. » Black, oui, un crétin. Doe était le genre de fille à courir la bibliothèque plutôt que les garçons, avec Lily, Marlene, et Mary, s’était ses meilleures amies. Mais, pour les gens, tu ne peux être qu’une seule chose : rat de bibliothèque ou autre chose, mais tu ne peux pas être deux choses à la fois. Doe dit alors : « Il a raison, les rats de bibliothèque ne jouent pas au quidditch. » Elle avait été vexée par ce que lui avait dit Black, celui-ci avait entendu la discussion qu’elle avait avec Lily devant le tableau annonçant la date des sélections de quidditch. Il s’était moqué d’elle, ne connaissant même pas son nom ayant écorché Dorcas en Dornas, quelle honte. Elle fulminait et pourtant, elle aimait le quidditch, c’était sa vie, Lily connaissait le talent de son amie, elle l’avait vu voler durant les vacances. Lily tapota l’épaule de son amie de façon affectueuse : « Vas prouver à tous ces abrutis que Dorcas Meadowes sait aussi bien se débrouiller sur un balais qu’en cours de sortilège ! » Lily avait toujours le mot pour faire sourire, c’était sa meilleure amie. Doe lâcha alors, « On verra bien. » Lily dit alors fièrement : « Cette année gryffindor remportera la coupe ! » Elles se mirent alors toutes les deux à rire.

Elle lança la soaffle dans le but, c’était la septième but qu’elle mette, et ce… en sept essais. Doe Meadowes venait de faire une preuve impressionnante de force, de courage et de talent. Avant ce jour, elle n’avait jamais… elle n’avait joué avec ses camarades de gryffindor au quidditch, jamais. Elle attrapa le soaffle, ou plutôt le prit d’un bras – l’intercepta – et tira, une fois encore. Dernier essai, et essai transformé. Elle esquissa un sourire, fière d’elle. Elle descendit alors en flèche, faisant preuve d’une grande dextérité. Elle descendit de son balai, fièrement. Pour l’occasion, la sorcière avait relevé ses cheveux en queue de cheval, et portait l’uniforme de gryffindor pour le quidditch tout comme les autres prétendants à être membre de l’équipe. Doe venait de faire une sacrée prestation pour sa sélection, elle était carrément douée, le quidditch c’était son truc, à son père, son frère et elle, les trois adoraient ce sport et allaient régulièrement voir des matchs dés qu’ils avaient du temps libre. Faire de ce sport sa vie, ça avait toujours été le rêve de Dorcas. Elle posa alors un pied à terre sous le regard des autres élèves de gryffindor, et quand elle passa à hauteur de Sirius Black elle dit alors : «  Tu vois, les rats de bibliothèques savent jouer au quidditch. » Elle lui jeta un regard assez froid, et passa son chemin pour aller rejoindre les gens qui avaient déjà passé pour la sélection. Elle s’installa avec les autres élèves. Elle était souriante, elle venait de vaincre une grande partie de ses peurs : jouer au quidditch avec les autres, parler sans détour à un crétin, faire de qu’elle aimait le plus au monde et ce sans même se soucier du regard des autres. Le capitaine se retira et revint quelques minutes plus tard avant d’annoncer les gens qui étaient pris dans l’équipe, quand il dit alors : « Meadowes, bienvenue dans l’équipe, tu seras poursuiveuse ! » Elle était fière, très fière, elle hocha la tête, et dit alors : « Merci capitaine ! » Elle était souriante, et libéré, en faisant ce qu’elle aimait, elle se libérait doucement, mais surement.

Elle sortait de l’entrainement, c’était le mois de mars. Elle était désormais membre de l’équipe de quidditch de gryffindor, et elle en était terriblement fière. Quand il avait su qu’elle avait été prise, son père lui avait envoyé une tonne de chocogrenouille avec la mention « en mémoire de nos soirée quidditch à la maison, partage avec Lily, Marlene et Mary ! », son père était un homme adorable. Ses longs cheveux blonds étaient trempé, elle venait de prendre une douche dans le vestiaire de l’équipe de quidditch, et elle savait d’ors et déjà que Lily, Marlene et Mary l’attendait dans une pièce vide, car elles devaient travailler sur un chapitre de potion, avec les ASPICS qui approchaient, Dorcas était dans un tel état de stress. Elle était douée, mais capable de faire les pires conneries et de ne pas comprendre la plus élémentaire des questions quand il s’agissait de stress. Elle avait enfilé son uniforme à la hâte, et avait fourré ses affaires de quidditch dans son sac, il fallait qu’elle retourne au dortoir avant de retrouver les filles. Elle poussa alors la porte et tomba alors nez à nez avec Sirius Black. Depuis qu’ils étaient dans l’équipe ensemble, il avait bien fallu qu’ils se parlent. Doe ne lui tenait pas rigueur de sa remarque qui plus est blessante qu’il avait fait, mais bon. « Que puis-je pour toi Sirius ? » demanda-t-elle en refermant la porte du vestiaire derrière elle. « Sympa la feinte de Porskoff ! » dit-il comme s’il essayait d’engager la conversation, « Tu nous refais la même contre serpentard, et je crois que la coupe est à nous ! » Elle esquissa un sourire. Black qui lui faisait un compliment, on aura tout vu. « Merci, j’ferais de mon mieux. » Elle commença à partir en direction du château, et il prit alors le chemin avec elle, « Dis, samedi y’a la sortie à Pré Au Lard, on pourrait aller boire une bière au beurre ensemble ? » Dorcas haussa les épaules, et répondit : «  Hum, je sais pas, pourquoi pas. On avait prévu d’y aller avec Lily et Marlene, Mary est trop occupée avec… ton frère. » dit alors Dorcas en continuant d’avancer. Incapable de comprendre que Sirius voulait l’inviter elle, et elle seule à boire un verre. Mais ça, Dorcas ne le comprenait pas, elle avait du mal à comprendre que l’on puisse s’intéresser à elle, et en ce moment avec les ASPICS qui approchaient, elle était parfois complètement à l’ouest, et ça, même Lily le lui disait, même son chat  devait se rendre compte que sa maitresse était sur les nerfs. « Ouais, avec Lily et Marlene », répéta-t-il alors, en réalisant que Dorcas était aussi insensible que les pierres à ses techniques de dragues. Dorcas dit avec malice, « Emmène Potter, j’crois que Lily a … comme qui dirait un faible. » Elle lui adressa un sourire, et ils arrivèrent dans la hall. Elle lui dit alors : «  A samedi alors ! » Elle parti en montant les marches pour déposer ses affaires de quidditch dans le dortoir et pour finalement aller rejoindre ses amies pour une soirée révision.

Insensible ? Oui, Lily devait sérieusement commencer à désespérer en voyant Dorcas. «  Quoi ? Il a dit ça comment « Viens avez tes copines, on va boire un verre ! » ou bien plus quelque chose du genre « Toi et moi on va aller boire un verre ? » parce que c’est pas la même chose ! » Dit alors Lily en fixant la brune Doe. Celle-ci haussa de nouveau les épaules, elle ne savait plus exactement ce que Black lui avait dit… et puis… quelle importance ? La jeune femme n’y voyait aucune différence trop obsédée par les ASPICS c’est comme si elle savait qu’elle ne pouvait se permettre aucune distraction. « Doe ! » s’exclama alors Marlene en apportant une pile de livre et les posa bruyamment sur la table. « CHUT ! » siffla alors Lily tandis que Mrs Pince regardait dans leur direction. Les jeunes femmes étaient à la bibliothèque pour ‘réviser’ mais entre temps cela virait à la partie de confidence entre fille. Marlene s’installa alors à côté de Doe et se pencha vers elle pour dire à voix basse : « Y’a une différence entre être le pote à Black, et la copine à Black, ouvre les yeux ! Il ne veut pas être ton pote, il est déjà affublé de trois crétins ! » Lily jeta un regard noir à Marlena, et Doe dit simplement : « Tu peux pas dire que Remus est un crétin, c’est le moins pire des quatre. »Doe, était penché sur son parchemin entrain de recopier les lignes d’un ouvrage pour un devoir de potion. Marlene roula des yeux et échangea un regard avec Lily, quand la rousse ferma alors brusquement le livre, faisant sursauter Doe. Mrs Pince pesta alors : « Evans, McKinnon, un peu de silence, enfin ! » Marlene tourna la tête vers la vieille femme et lui adressa son plus beau sourire avant de poser un regard inquisiteur sur Doe. « Doe, enfin, ouvre les yeux, Black t’aime bien. » dit alors Lily en s’asseyant en face d’elle, et à voix plutôt basse. Doe avala alors sa salive, un peu… perdue. elle articula alors : « Vous croyez vraiment que Black… m’aime bien ? » Marlene poussa un soupire, et roula encore des yeux, avant de s’écrier « MIRACLE ELLE A COMPRIS ! » Soudain une voix s’éleva alors, « McKinnon ! SILENCE ! » Elle poussa un autre soupire, et Doe esquissa alors un sourire, Marlene avait le don de se faire remarquer. « Évidemment que tu lui plais, sinon… sinon il n’aurait pas essayé de t’inviter, alors samedi, on y va pas, on va prévoir quelque chose avec Marlene, on va trouver. » Doe fixa son amie, et dit alors avec un sourire : « Il a dit qu’il y aurait Potter. » Elle jeta un regard « complice » à son amie, qui devint rouge et dit alors en se mettant à son tour à ouvrir un livre pour noter quelque chose pour son devoir de potion : « Et puis-je savoir en quoi la présence de Potter me concerne ? » Doe se mit alors à rire et dit alors à Marlene qui semblait sidéré face à ses deux amies aveugles : « Je crois qu’il va falloir un miracle pour elle aussi, pour qu’elle puisse comprendre. » Les deux amies échangèrent des rires. « Au travail ! » dit alors Lily, autoritaire.

Depuis que Poudlard était terminé, Doe se demandait ce qu’elle allait bien pouvoir faire de sa vie, comme tout le monde d’ailleurs. Quand elle était encore à Poudlard c’était dans un environnement protégé car même si la guerre faisait rage entre serpentard et gryffindor, ce n’était rien en comparaison du monde extérieur. La guerre faisait rage, il y avait des gens qui disparaissaient, des gens qui mourraient, une véritable guerre sans merci. Doe était membre de l’Ordre de Phénix, et la petite brune timide avait bien changé, elle restait réservée mais se trouvait être une redoutable sorcière une baguette à la main lors de combat, elle tenait sa vitesse de son aptitude au quiddicth mais également de sa petite taille. C’était un travail dangereux, mais personne ne peut vivre de l’Ordre, il lui avait fallu redoubler d’assiduité pour trouver un vrai travail. Elle était assise à la table du QG, l’air un peu songeuse, elle était revenue d’une mission avec d’autres membres de l’Ordre pour extraire une famille menacée par Voldemort en personne. Elle faisait rouler sa baguette sur la table avec sa paume de main dessus de façon assez répétitive, elle était clairement songeuse. « Doe ! » dit alors une voix bien familière qui la tira de ses pensées et la fit arrêter de jouer nerveusement avec sa baguette. Elle leva la tête tandis qu’elle avait une main sur la table et l’autre dans son cou, perdu dans sa tignasse brune. Il était là, il revenait d’une mission, il était Sirius et maintenant, il était son petit ami. « Hey.. » dit-elle à moitié convaincu quand il se pencha vers elle pour l’embrasser. Ces derniers temps elle était très préoccupée par la guerre, l’Ordre, sa famille, Sirius et sa recherche de travail. Il tira la chaise à côté d’elle pour s’y installer, et s’aventura alors à dire : « Ca…va ? » Elle leva les yeux vers lui et esquissa un petit sourire et répondit en hochant la tête, « Oui bien sûr ! » Elle essayait de se convaincre elle-même qu’elle allait bien mais cette guerre était en train de tous les ronger à petit feu, et elle savait que tout le monde n’en ressortirait pas indemne, ni même vivant, l’idée de perdre quelqu’un qu’elle aimait la terrifiait, mais l’envie de se battre était plus forte que la peur. « Tu fais une piètre menteuse tu sais que je… » Elle l’interrompit alors, et dit soudainement : « J’ai un travail. » Doe n’était pas la fille la plus expressive parfois, elle était étrange, parfois quand elle était censé être heureuse, elle paraissait triste, « Fantastique, le ministère t’a enfin répondu ! » Dit-il avec un grand sourire, visiblement fier, « Non, je… les Flèches d’Appleby, je suis leur nouvelle poursuiveuse. » Il la fixa alors, et s’exclama : « Doe, c’est génial ! »  Génial, oui, elle allait réaliser son plus grand rêve, mais est-ce qu’elle allait arriver à tout gérer ? Non, certainement pas. Elle avait besoin de ce job, et l’ordre avait besoin d’elle. Bien sûr qu’elle aurait eut la force de tout faire, mais… mais il fallait sans cesse lui rappeler ce dont elle était capable. « Oui, mais… je vais être très occupée tu sais. » commença-t-elle à dire avec un frêle sourire, et commença à baisser les yeux.  Il la regarda sans comprendre quand elle ajouta subitement : « Entre l’Ordre, l’équipe, ma famille… Je crois que toi et moi, on ferait de… d’en rester là. » Elle avait jeté cela comme ça, peut-être était-ce la peur de le perdre, celle de l’engagement, elle avait juste dit cela de façon brutale et n’avait pas voulu lui laisser le temps de rétorquer. Si elle n’avait personne dans sa vie, alors personne ne pourrait être blessé par sa faute.

Elle respirait fortement mais essayait de se contrôler car ils étaient en fuite, à côté d’elle une famille de nés moldus, et Dumbledore leur avait demandé à elle et à d’autres membres de l’Ordre de les sortir de leur maison, mais c’était trop tard, les mangemorts avaient déjà commencé à encerclé la maison. Elle n’avait pas lâché la main de la petite fille elle la serra en lui adressant un regard pour essayer de la rassurer. Une femme riait à l’extérieur, tandis qu’un membre de l’Ordre fit signe à Doe de se lever, d’un geste sec elle tira la petite fille, et se retourna vivement pour jeter un sortilège par la fenêtre, le temps d’éblouir l’ennemi, et transplana avec la petite fille au QG. Un instant sa respiration s’arrêta le temps qu’elle comprenne qu’elles étaient en sécurité. La petite lâcha sa main quand Ashdown transplana avec sa mère à un mètre, se jetant dans ses bras. Doe avait mal à l’épaule où elle s’était prise un sortilège mais, elle s’en sortirait contrairement au père de famille, lui était mort. La guerre lui faisait du mal, terriblement mal. Elle poussa un soupire et fit un pas en avant avant de grimacer et de porter sa main à son épaule, elle regarda ses doigts et vit du sang avant de tourner de l’œil, et de tomber lourdement sur le sol.

Un jour avait passé depuis l’attaque et elle avait dû se tenir à l’écart de l’Ordre sur ordre du médecin, mais également de Dumbledore, elle avait progressivement repris l’entrainement et son épaule ne lui faisait plus mal. C’était Lily qui la tenait au courant des dernières nouvelles de l’Ordre, mais également Remus avec qui elle passait pas mal de temps depuis que celui-ci travaillait dans cette boutique de quidditch.  Elle était penchée sur un magazine de quidditch comme à son habitude. Elle en était passionnée depuis son plus jeune âge, mais restait une sorcière très féminine lisant aussi bien sorcière hebdo. Elle était rapidement sortie de Ste Mangouste et était rentré chez elle, un petit appartement au cœur du Londres Sorciers – même si on père avait tenu à ce qu’elle passe un peu de temps à la maison pour s’occuper d’elle. Les médicomages avaient fait du beau boulot, elle n’avait plus mal, et aucune cicatrice.  Soudain, on tambourina plutôt bruyamment à sa porte, avec les temps qui courent, elle était assez méfiante, cela pouvait toujours être un mangemort qui venait terminer le travail. Doe ne le disait à personne qu’elle était membre de l’Ordre elle avait trop peur d’être prise pour cible. Elle se leva alors de son petit canapé, délaissant son magazine. Elle portait une tenue ne la mettant pas en valeur, un simple jogging, un débardeur, des chaussettes et les cheveux en batailles, après tout elle sortait de Ste Mangouste pas question de faire un défilé de mode. Après avoir regardé dans le judas et vu Sirius, elle attrapa la poignée et inspira profondément avant d’ouvrir la porte, elle n’eut le temps de rien dire, il se chargea de tout, visiblement furieux. « Tu aurais pu mourir ! »  Il entra sans qu’elle ne l’ait invité à le faire en poussant la porte, visiblement au courant de ce qui était arrivée à la sorcière. Elle se fichait de son avis – faisait mine de s’en ficher, l’Ordre était important pour elle, elle ne voulait pas que des gens meurent injustement, c’était son côté cœur de gryffindor, ce sang courageux qui coulait dans ses veines mais qui avait tendance à la mettre en danger. « Cette petite fille aurait pu mourir Sirius ! Il fallait que quelqu'un fasse quelque chose !  » Il la regard. Doe avait son cœur qui faisait un bond à chaque fois qu’elle se trouvait près de lui, mais leur histoire ne se déroulait pas comme elle l’avait prévu, pas du tout. « Oui quelqu'un ! Pas toi ! » Il voulait la protéger, elle n’était pas stupide, mais elle ne voulait pas renier ses opinions, ses convictions. Elle croisa les bras sur sa poitrine, grimaçant un peu quand elle eut une légère douleur dans l’épaule, et rétorqua énervée : « Je ne suis pas une enfant ! Je prends me propres décisions je... » Il enchaina en lui coupant la parole,« Tu prends tes décisions sans prendre en compte le reste ! Il y a des gens qui tiennent à toi... qui t'aiment ! » Elle le regarda, la bouche ouverte et rétorqua froidement, faisant écho à l’une de leur dernière dispute :« Tu m'aime ? Ca serait surprenant après tout ! » La petite gryffindor qui avait fondu en larmes devant une remarque de Black sur les rats de bibliothèques qui ne faisaient pas de quidditch en sixième année avait bien grandi, et surtout pris en assurance. « Doe... tu... ton père, tes frères, Lily et... » Il bafouillait alors, « Tu n'en es même pas capable Sirius, tu n'es même pas capable de me le dire. » Elle enfonçait le clou, parce qu'elle avait besoin de le dire, besoin d'en parler, de lui dire combien ça la blessait qu'il ne soit pas capable de lui répondre en trois mots. « Doe, je... » Elle l'interrompi en voyant son hésitation, et dit alors sûre d'elle, et plutôt froide en tirant la porte sans le regarder, « Dehors - je peux prendre soin de moi même. » Elle ne le regarda pas sachant pertinemment que si elle le faisait, elle pourrait… céder, faire quelque chose qu’elle pourrait regretter. Il resta muet, et finit par quitter l’appartement, et Doe ferma la porte derrière lui, à double tour, et se mit alors à fondre en larmes silencieusement toujours appuyée contre la poignée, puis elle se laissa glisser contre le mur en larmes. Elle ne savait plus où elle en était, tout était devenu si compliquée. Elle ne savait pas si ses larmes venaient de Sirius, de la guerre, des autres, de la vie. Peut être un peu de tout ça. A la sortie de Poudlard on leur avait promis l’avenir, mais Doe ne voyait rien, l’avenir semblait si compromis.