∞ PASSEPORT DU SORCIER

◗ nom : Rosier, un nom d’origine français, mais pourtant ils sont bel et bien anglais. Son père est roux, c’est pour cela qu’elle a hérité de sa chevelure, c’était un trait physique des Rosier qui leur a valu des moqueries et un soit disant croisement avec des Weasley. Cette idée donne envie de vomir au patriarche de la famille, c’est un fait. ◗ prénom(s) :  Elle porte le prénom de Oona ce qui signifie « une », c’est parce qu’elle est la première des filles de cette famille, mais également parce que son père ne voulait qu’une seule fille, pas plus. C’est comme si quelque part il ne lui avait pas donné de prénom, c’est parfois comme ça que la sorcière le ressent ! Elle est la seule fille de sa famille puisqu’elle en est également le dernier enfant. ◗ surnom(s) : Elle ne possède pas vraiment de surnom, il est assez difficile de réduire Oona, parfois, on l’appelle Rosie, mais souvent Rosier, elle n’a pas de réel surnom, pourquoi en donner quand on a un prénom aussi court que le sien ? Et puis, elle trouve les surnoms souvent ingrat ou bien stupide, et très peu pour elle. ◗ âge du personnage : Elle est âgée de dix-huit ans, elle est née au beau milieu de décembre il y a dix-neuf longues années, c’était un hiver très froid, sa mère se plaint encore d’avoir eu froid le jour où elle avait accouché et que sa maudite infirmière née moldue n’avait pas été capable de lui donner une couverture digne de ce nom. Elle est donc née à Ste Mangouste, comme bon nombre de sorcier. ◗ nature du sang : Les Rosier ont le sang pur depuis de nombreuses génération, aussi loin que le monde peut s’en souvenir dit alors fièrement son père, et que ceux qui prétendent le contraire osent le lui dire en face. Oona a bien conscience de son sang pur, et se dit qu’à son tour elle devrait épouser un sang pur pour perpétuer la lignée, mais c’est à son frère que reviendra la lourde tâche de faire continuer le nom de Rosier. ◗ affiliation : Elle est en balance, où ira son allégeance ?, elle est fidèle au seigneur des ténèbres dans sa conviction intime, car c’est ainsi qu’elle a été élevée mais… Elle admire le sorcier puissant et sage qu’est Dumbledore, et ne sait plus quoi penser, qui suivre, qui ignorer, et contre qui se battre. Ses parents aimeraient qu’elle rejoigne les rangs des Mangemorts car elle est brillante en tant qu’alchimiste, mais elle hésite et se sentirait prête à trahir les siens – mais au nom de quoi… la liberté ?◗ travail/occupation : Elle travaille au  ministère de la magie au département de la recherche magique, la jeune femme est alchimiste, elle a déjà effectuée plusieurs stage auprès de Nicolas Flamel et d’après ses professeurs elle est promise à un brillant avenir dans cette discipline.    ◗ épouvantard : Elle a une peur panique de l’eau, enfin elle la peur panique d’être dans de l’eau, elle voit une vague gigantesque arriver sur elle, l’engloutissant. Elle a peur d’être dans l’eau, et de se noyer, comme quand elle était petite, comme quand son frère l’avait poussé dans le lac, et l’avait regardé se débattre jusqu’à ce qu’elle soit à moitiée noyée.  ◗ patronus : Elle a toujours aspirée à la paix, et symboliquement son patronus est une collombe, elle trouve en plus de cela cet oiseau majestueux, et très apaisant. C’est sans doute son caractère de serdaigle qui la pousse à idéaliser la paix, et à trouver un oiseau majestueux, Au départ son patronus n’avait pas de forme, il a brièvement était un aigle mais trouva l’image de cet oiseau « chasseur » agressif.   ◗pêle mêle d'informations complémentaire: Elle aime les chocogrenouilles + elle n’aime pas monter sur un balais, elle en a peur après s’être cassé le coude en première année lors du premier cours + passionné d’alchimie et de potion elle possède une bibliothèque entière consacré à cela dans sa chambre + la magie noire est une chose qui l’intéresse grandement, elle trouve que même si on ne veut pas l’utiliser il faut la connaitre pour savoir l’affronter + agent double, elle est peu sûr d’elle + elle cultive une apparence froide avec les gens qu’elle ne connait pas pour ce protéger.  

∞ INTERVIEW POUR LA GAZETTE

Bonjour, je suis journaliste pour la gazette du sorcier, et je vais vous poser une série de question. Vous allez devoir être honnête car il va falloir y répondre comme si vous étiez sous l’emprise de veritaserum, alors s’il vous plait, jouez le jeu et c’est parti pour cette interview !

◗ Vous ne vivez pas dans un trou perdu à ce que je sache alors laissez moi vous poser cette question qui me brûle les lèvres : que pensez vous de cette guerre ? Car oui, vous ne l’ignorez sans doute pas, nous sommes en guerre, on dit que les différents camps diffèrent sur leur position quant à la nature du sang. Donnez-nous donc votre avis sur cette guerre, et  sur la façon dont elle vous touche (ou pas d’ailleurs) ? La guerre est un mot qui est sur toutes les lèvres en ce moment, et à moi ça me fait peur. Ma famille est à cent pour cent pour cette guerre et réclame même la mort des « sales sangs de bourbes » - je les cite naturellement entre parenthèse car je ne me reconnais pas en leurs principes. Je possède une sympathie pour Dumbledore, mais je suis bien forcée d’admettre que cette guerre est nécessaire, il était hélas impossible de garder le statu quo plus longtemps, hélas pour nous. Nous ne pouvions rester devant l’inaction du ministère trop longtemps, et d’ailleurs il serait temps que celui-ci s’intéresse d’avantage à cette guerre et cesse de laisser mourir les membres de l’Ordre, ils devraient se jeter à l’eau plus rapidement. Cette guerre me touche – qui n’est pas touché, franchement ? Je suis en plein dedans, au ministère c’est une sorte de course à celui qui réunira le plus de partisans, je n’ai perdu aucun être chers, et j’espère ne pas en perdre, je n’ai pas à m’en plaindre – pas au sens propre du terme, mais j’ai perdu ma famille au moment où elle a choisi le Seigneur des Ténèbres.

◗ Intéressant, intéressant, je note. Votre camp, comment l’avez-vous choisi ? Par conviction, par pression, ou bien c’est parce que vous n’en avez strictement rien à faire des autres ? Mes parents m’incitent à devenir une mangemorte, et eux en ont les convictions, moi je suis une sorte d’agent double et j’en ai mal au ventre à chaque fois, je suis agent double par conviction car je croyais soutenir les idées de Dumbledore mais je ne suis pas encore certaine de pouvoir jouer ce jeu bien longtemps. Je n’en ai pas rien à faire, bien au contraire je me sens complètement concerné par cela. Je ne sais plus ou je suis, et ou je dois aller, mes conviction la pression j’ai l’impression que mes convictions et la pression ne font plus qu’un, étrange.

◗ Ainsi, j’y vois maintenant plus clair, et je commence enfin à vous cerner. Ça a beau être la guerre, et quel que soit le camp dans lequel on se trouve on rêve tous d’un monde meilleur. Si vous devriez vivre d’espoir, comment aimeriez vous que soit votre vie dans dix ans ? A l’avenir, je serais sans doute mariée à un sang pur comme commence à le dire ma mère à tout bout de champ, elle rêve de me trouver un bon parti, un homme riche, et puissant. Pour ma part, j’espère simplement avoir trouvé la bonne personne, et d’ici dix ans, il est évident que je serais mère car c’est le devoir de toutes femmes sang pure : je dois faire perdurer une lignée. Pour ma part, j’espère surtout être épanouie dans mon travail, j’espère était devenue une alchimiste reconnue dans le monde et être bien plus qu’une assistante pour Nicolas Flamel, je compte bien le surpasser un jour. J’espère aussi que cette guerre sera terminée, il faut qu’elle le soit rapidement avant que tout le monde meurt.  

∞ MOLDU Y ES-TU ?

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le manoir Rosier, quand elle avait 6 ans
Le manoir Rosier se dressait dans le nord de l’Angleterre, un petit manoir modeste mais dont l’extérieur était le plus majestueux de ses atouts. Un parc de deux ou trois hectares, avec un petit lac au fond du jardin. L’hiver il était parfois gelé et les enfants pouvaient s’en servir de patinoire. Dans cette famille, il n’y avait que quatre membres vivants ici. Jules avait épousé Victoire, une femme d’origine française et dont le sang était aussi pur que le sien. De leur union était né un premier garçon : Evan, dont les cheveux étaient blonds comme ceux de leur mère, une femme d’une beauté incroyable, et on murmurait parfois que sa beauté émanait d’une vélane qui se serait glissé dans sa famille, mais mensonge car sa famille avait le sang pur. Le charmeur Evan, le petit garçon sage comme une image devant ses parents et derrière leur dos, une véritable vipère. Plus tard, des années après était né la petite Oona, une jeune enfant à la chevelure rousse comme son père, et dont les cheveux rebelles avaient la fâcheuse tendance à friser outrageusement.  Petite, menue, une vraie petite fille sang pure comme on en faisait plus, polie, bien élevée, et des manières parfaitement française inculquée par ses parents, elle en maitrisait même la langue de Molière. Nous étions au beau milieu de l’été, et ses parents donnaient un repas avec des amis, elle s’éloigna alors en poursuivant son chat, Mr plume, elle l’avait appelé ainsi car trouvait que son pelage ressemblait à de la plume. Elle le cherchait des yeux, et s’aventura même jusqu’au fond du jardin, où une fois seule elle appela d’une voix enfantine : « Mr Plume ? » Elle n’eut rien en réponse pas même un miaulement. Elle s’approcha alors du petit ponton où elle appela encore une fois, sans réponse. Cette affreuse boule de poils était têtue, mais elle l’aimait beaucoup. « Tu ne le trouveras pas ici, je viens de le voir qu’il rentrait. » dit alors une voix derrière son dos. La petite se retourna vivement avant de voir la chevelure soigneusement blonde de son frère aîné. Il avait toujours eut une prestance, il eut toujours le don de l’éblouir, et surtout celui de la fascinée. « Oh »  fit-elle alors en baissant les yeux. Elle fit une moue boudeuse, et commença à remonter vers la maison quand son frère la stoppa alors d’une main sur l’épaule. « Que dirais-tu d’un poisson rouge Oona ? »  Elle haussa les épaules, la jeune enfant n’aimait pas les poissons, c’était mouillé et visqueux. « Allons en chercher un ! » Son frère était âgé de douze ans.  Elle le regarda avec des grands yeux avant d’être poussé brutalement en arrière, et de tomber dos au lac dans celui-ci sans avoir le temps de crier. Même petite fille la première chose qui lui vint à l’esprit : elle ne savait pas nager.  Les secondes lui parurent une éternité, elle sombra au fond comme une pierre se débattant dans sa robe bouffante de petite fille bien rangée, elle hurlait mais à chaque fois sa gorge se remplissait d’eau, puis, elle cessa de se débattre, et ferma les yeux, avec une affreuse sensation de vide, de froid, et de… mort. Elle fut tirée vers le haut, et remonté sur le ponton. Elle refit surface, au sens propre du terme comme au figuré. Quand elle écarquilla ses yeux verts, elle se retrouva nez à nez avec son frère, celui-là même qui l’avait poussé mais il semblait paniqué, et trempé, il l’avait tiré de l’eau, dans un ultime remord.  « Tu m’as poussée… » Dit-elle en crachant de l’eau, il écarta une mèche rousse de son visage et dit alors : « Oh ! Non petite sœur, je viens de te sauver, tu as glissée, j’ai eu si peur de te perdre. », il caressa son visage, et lui adressa un sourire. Quelques secondes plus tard ses parents se pressèrent et serrèrent leur fille, puis portèrent le fils en héros. Evan n’avait jamais supporté une petite sœur, il avait toujours eut peur qu’elle lui fasse de l’ombre. Mais, en même temps, il avait appris à l’aimer, leur relation était compliquée, et ce jour là Oona l’avait cru, et pardonné. Grossière erreur.  


Au manoir Rosier, quand elle avait 17 ans.
« Alchimiste ? » fit une femme dont les cheveux blonds platine avaient viré au blanc éclatant. « Ne crois-tu pas que tu devrais faire un métier plus… féminin ? » poursuivit-elle en attrapant sa tasse de thé. Face à elle, une jeune fille rousse au teint assez pâle, c’était la même qui avait failli se noyer quelques années auparavant. Elle avait bien changé, une taille de jeune fille, des cheveux bien plus disciplinée, elle était tout juste âgé de dix-sept ans et c’était le premier thé qu’elle partageait avec sa mère depuis son retour de Poudlard. « Oui, le professeur Slughorn a dit que j’étais douée, et il a dit qu’il appuierait ma candidature auprès de ministère et j’ai trouvé un stage auprès de Nicolas Flamel, tu sais le célèb.. » Elle fut coupé par sa mère, qui dit alors : « S’il était célèbre nous le connaitrions Oona, allons. Pourquoi ne travaillerais-tu pas au bureau de ton père je crois qu’il cherche une assistante. » Elle voulait planifier sa vie, lui faire faire le travail qu’elle jugeait convenable, la mettre dans les pattes de son père, et surtout lui trouver l’époux parfait qui saurait la mettre entre quatre mur, lui faire des enfants, et l’entretenir, comme elle après tout. Elle n’avait pas envie de passer sa vie enchainée entre quatre mur avec un homme, elle voulait travailler et être reconnue pour ce qu’elle était. « Tu n’y connais vraiment rien. » lâcha-t-elle avec aberration. Sa mère leva un sourcil, et répliqua alors :  « Certainement mieux que toi en matière de politique ma chère, quelle idée saugrenue de travailler, tu ferais mieux de te trouver un sang pur ma chère, personne ne veut d’une jeune fille qui travaille. » Elle leva les yeux au ciel, Oona en avait assez entendu, elle se leva de colère, et se retrouva nez à nez avec son frère aîné, le fabuleux  Evan Rosier. « Allons mère, qui refuserait d’épouser une pareille jeune femme ! »  dit-il sur le ton charmeur qui le caractérisait. Oona avait appris à l’aimer, mais surtout à le craindre. « Elle n’est pas si pleine de défauts après tout. Hormis ce goût pour travailler, cette fâcheuse tendance à remettre l’avis des hommes de la maison en cause, et surtout ce regrettable passage par Serdaigle. Dans le pire des cas, nous lui trouverons bien un Weasley. » Il était horrible quand il s’y mettait. Oona le fixa avec une violente montée de larmes aux coins des yeux, il lui avait toujours reproché d’être à serdaigle. Elle le fixa avant de passer à côté de lui, et monter en courant dans sa chambre. Parfois, elle détestait sa famille.  Elle claqua la porte et s’effondra sur son lit. Elle avait un sale caractère mais pas assez pour affronter sa famille. Elle attrapa son coussin, et regarda sa boule de poils au bout de son lit étendue, Mr Plume était bien vieux désormais. On frappa alors à sa porte, et sans y être invité, Evan entra. Sa relation avec son frère était toujours très compliqué, il la rabaissait puis venait la réconforter juste après. « Allons Oona, ne fait pas l’enfant. » dit-il en s’essayant sur le lit de sa sœur, posant sa main sur son épaule. Elle le repoussa vivement et lui fit fasse avant de lui cracher dessus : « Quand tu auras fini de me trainer dans la boue tu repasseras ! » Elle était furieuse, oui, elle savait être furieuse.    « Petite sœur, j’essaye de te donner la force d’aller de l’avant. Les hommes n’aiment pas les femmes qui travaillent, mais tu sais ce qui est plus important ? Ton travail, tu vas travailler avec les plus grands, et devenir puissante Oona, et tu sais combien le Seigneur des Ténèbres aiment les gens brillants, si tu deviens cette personne, rien ne pourra t’arrêter Oona. » Son frère était manipulateur, froid, calculateur, et charmeur, s’en était assez pour qu’Oona comprenne qu’elle faisait peut être le bon choix.  « Je ne veux que le meilleur pour toi, et les rangs du Seigneur des Ténèbres seraient ta gloire, tu y trouveras un époux digne de ce nom, tu es si jolie. » Elle leva les yeux vers lui et esquissa un sourire. Elle baissa les yeux, et dit à mi-voix : « Que ferais-je sans toi Evan ? » Elle lui vouait une admiration, il l’embrassa alors sur le font et la laissa alors, avant de se lever et de repartir en fermant la porte, il dit à mi-voix sans que sa sœur puisse l’entendre : « Sans moi, tu aurais été leur enfant préférée. » Il esquissa un sourire satisfait. Oona quant à elle s’assit à son bureau et attrapa sa plume pour se mettre à écrire sa lettre de candidature au ministère.