∞ PASSEPORT DU SORCIER

◗ nom : lestrange, ça vous parle j'en suis sûr. on ne peut pas passer à côté, nous sommes l'une des familles de sorciers les plus célèbres de grande bretagne. notre simple nom inspire la terreur, et pour cause, nous sommes mangemorts et fiers de l'être. nous prônons la pureté du sang et chassons les sangs-de-bourbe et autre racaille pour que le pouvoir ne reste plus qu'entre les mains de sorciers méritants. nous agissons sous les ordres du seigneur des ténèbres et nous lui serons fidèle jusque dans la mort. ◗ prénom(s) :  rabastan. A mes yeux, c'est trop long, mais ça reste noble, ça marque les esprits. ◗ surnom(s) : stan, mais uniquement pour les gens "dignes" d'intérêt. c'est plus court, plus simple à retenir, mais quiconque a le sang sale n'a aucun droit de m'appeler ainsi. il ne faudrait pas qu'ils s'imaginent pouvoir sympathiser avec moi. ◗ âge du personnage : j'ai 26 ans et je suis né un 12 janvier à londres, dans le manoir familial. ◗ nature du sang : c'est vraiment me provoquer que de me poser cette question. je suis de sang pur, plus pur que celui de n'importe qui, et j'en suis fier. hors de question de me mélanger avec cette vermine que je m'efforce d'éliminer chaque jour ! ◗ affiliation : j'irais avec le seigneur des ténèbres jusqu'où il voudra me mener. ◗ travail/occupation : je suis soigneur de dragons à gringotts, un bon moyen pour m'éloigner de mon frère trop présent, de me démarquer un peu.    ◗ épouvantard : le feu, les flammes. étrange quand on travaille près des dragons mais c'est bien parce que l'un d'eux a faillit me tuer dans un coffre à mes débuts justement. ◗ patronus : il prend la forme d'un guépard, animal qui m'a toujours fasciné. rapide, puissant, il atteint ses proies sans le moindre souci. tout comme moi.  ◗pêle mêle d'informations complémentaire: je n'ai jamais pu supporter toute l'attention qu'engendrait mon frère comparé à moi. j'en devenais presque invisible. avec bellatrix déjà. cette fille, elle m'a rendu dingue pendant des années. il n'y avait qu'elle. et lui, il ne l'a jamais aimé. pourtant, c'est avec lui que nos parents ont décidé de la marier. et même encore aujourd'hui, maintenant que toute cette histoire est terminée, je passe toujours au second plan. mais croyez moi, plus pour longtemps. il est venu le moment pour moi de montrer au monde de quoi je suis capable. je vaincrais.  

∞ INTERVIEW POUR LA GAZETTE

Bonjour, je suis journaliste pour la gazette du sorcier, et je vais vous poser une série de question. Vous allez devoir être honnête car il va falloir y répondre comme si vous étiez sous l’emprise de veritaserum, alors s’il vous plait, jouez le jeu et c’est parti pour cette interview !

◗ Vous ne vivez pas dans un trou perdu à ce que je sache alors laissez moi vous poser cette question qui me brûle les lèvres : que pensez vous de cette guerre ? Car oui, vous ne l’ignorez sans doute pas, nous sommes en guerre, on dit que les différents camps diffèrent sur leur position quant à la nature du sang. Donnez-nous donc votre avis sur cette guerre, et  sur la façon dont elle vous touche (ou pas d’ailleurs) ? Cette guerre est pour moi inévitable. A mes yeux plus que nécessaire pour purger le monde de sa vermine. Voir un moldu avec une baguette à la main se dire sorcier est une insulte pour ceux possédant de véritables pouvoirs magiques. Alors nous n'avons d'autre choix que d'aider le Seigneur des Ténèbres dans sa quête du pouvoir, car si lui règne sur ce monde, nous aurons au moins l'assurance de vivre dans un monde sain, où la pureté du sang permet d'accéder à ce privilège qu'est de posséder des pouvoir. Ne nous mélangeons plus avec la racaille et restons unis face à cette "épidémie". Cette folie qui a prit le monde ces derniers temps, à octroyer de l'intérêt à ces pauvres moldus inutiles.

◗ Intéressant, intéressant, je note. Votre camp, comment l’avez-vous choisi ? Par conviction, par pression, ou bien c’est parce que vous n’en avez strictement rien à faire des autres ? Mon camp, je l'ai choisis avant tout par conviction. Depuis des générations et des générations, nous prônons le sang pur chez les Lestrange. Hors de question pour moi d'échapper à la règle ! Mais attention, je ne veux pas dire par là que si mes parents avaient pensé autrement, j'aurais tout de même été de leur avis. Je pense sincèrement, au plus profond de mon être, que certains ne méritent pas l'appellation de "sorcier". Tout ce qu'ils méritent, c'est une bonne leçon pour les faire redescendre sur Terre. Et s'il n'y a que la guerre pour résoudre ça, alors allons-y !

◗ Ainsi, j’y vois maintenant plus clair, et je commence enfin à vous cerner. Ça a beau être la guerre, et quel que soit le camp dans lequel on se trouve on rêve tous d’un monde meilleur. Si vous devriez vivre d’espoir, comment aimeriez vous que soit votre vie dans dix ans ? L'espoir... Quelle notion bien simplette quand on y pense. Mais si vous désirez vraiment une réponse, je dirais que j'aimerais vivre dans un monde de sorciers pure souche. J'aimerais avoir gagné le coeur d'une belle et m'être marié avec elle. Si je n'ai pas pu avoir Bellatrix alors j'espère simplement qu'Oona sera mienne. Mais si, vous savez, la jolie Oona Rosier. Bien que pour l'instant, ce n'est pas dans mes projets actuels. Après, continuer d'inspirer la terreur auprès des moldus. Et surtout, avoir dépassé Rodolphus. Lui avoir montré que j'étais plus capable que lui et qu'il n'avait plus à me traiter comme un gamin immature de huit ans.

∞ PASSÉ TROUBLE, AVENIR INCERTAIN

Manoir Lestrange, Rabastan a 8 ans.
Un grand bruit de fracas résonna dans la salle de séjour. Je me tenais là, au beau milieu de la pièce, les pieds ancrés sur l'un des nombreux tapis vert émeraude qui couvraient notre parquet ébène. A ma droite se trouvait un imposant divan de velours vert foncé, lui aussi, avec cet aspect molletonné qui nous donne l'impression de ne plus pouvoir se relever si jamais on venait à s'asseoir dessus. En face de moi, ce vase ancien qui contenait les cendres d'un de mes ancêtres. Il était brisé et les morceaux répartis sur toute la surface du sol. J'entendais déjà les pas de ma mère descendre à la hâte et l'appréhension me tordait le ventre. Je n'avais pas de baguette, rien me permettant de réparer moi-même ma bêtise. Alors j'avais dérangé ma mère, et ça, elle appréciait pas vraiment. Je sentais la punition venir, comme d'habitude. Rabastan ! Les pas se rapprochaient de plus en plus. Qu'est-ce que tu as encore fait ? Je me tournais vers ma mère qui marchait à grands pas vers moi, le visage à mi-chemin entre la colère et l'exaspération. Je savais que ce n'était pas pour ce que j'avais fait qu'elle s'énervait mais pour le fait de l'avoir dérangée. Car j'avais besoin d'aide pour réparer ça. J'avais toujours eu l'impression d'être de trop. J'ai juste fait tombé le vase mère. Elle sembla sur le point de répliquer quelque chose mais c'est à ce moment-là que Rodolphus, mon frère aîné, entra dans la pièce. Attends mère, je vais m'en occuper, ne te déranges pas pour ça. Elle se tourna vers lui, le regard plus doux. Merci Rodolphus. Mais ce n'est pas à toi de réparer les erreurs de ton frère. Il est encore jeune. Il faut lui pardonner. Et je sais à quel point tu es occupée alors à l'avenir, ne te déranges plus pour ça. Je suis là. Une folle envie de lui coller mon poing dans la figure me traversa. Je serrais les mains et la mâchoire, retenant un flot de répliques cinglantes à son égard. C'était trop injuste ! C'est à ce moment-là que la porte du placard derrière lui s'ouvrit à la volée et lui cogna violemment la tête. Sur le coup de la surprise, mon agacement s'évapora en quelques secondes. Rodolphus se massait l'arrière du crâne et me jetais un regard noir. Il savait que j'avais fait ça. Notre mère qui s'était inquiétée pour lui jeta enfin un regard vers sa montre. Bon, j'y retourne. Elle se tourna vers moi. Et plus de bêtises compris ? J’acquiesçais timidement. On attendit qu'elle ait remonté tous les escaliers en silence. Puis, après avoir entendu une porte claquer au-dessus de nous, Rodolphus s'avança vers moi, l'air énervé. Pourquoi tu m'as fait ça ? Je te suis venu en aide je te signale. Je me renfrognais. Faut toujours que tu fasses ton intéressant ! Tu peux pas t'en empêcher ! Et moi je passe toujours pour le second, le suiveur. Il eut eut un rictus. Tu es immature Stan. J'ai l'impression de ne plus exister quand t'es dans les parages. Le regard de mon frère s'adoucit. Il vint me prendre dans les bras, même si j'amorçais un mouvement de réticence. Dis pas ça frérot. Si tu veux demain on pourra aller se moquer des moldus tous les deux. Je souris. Il lâcha prise et alla réparer le vase, avant de me saluer et de repartir. Il m'énervait par bien des aspects. Mais il restait mon frère.

Parc de Poudlard, Rabastan a 15 ans.
Ces sangs-de-bourbe commençaient sérieusement à me sortir par les yeux. Toujours à faire les malins parce qu'ils avaient réussi à voler les pouvoir d'un sorcier trop faible. Toujours là à faire leurs intéressants ! Mais ils n'intéressent qu'eux-même ! Enfin non, j'exagère, il y a toujours une bande d'abrutis pour les encourager. Heureusement que nous sommes là, nous les Serpentards, pour leur remettre les idées en place. Ce jour-là, je me trouvais dans le parc, avec ma bande habituelles. Tous sang-pur de Serpentard bien entendu. En face de moi ce trouvait l'une de ces fortes tête, dont le nom ne me revenait plus. Un Gryffondor j'imagine. Pour avoir un ego pareil ça ne faisait plus de doute. Alors Lestrange, on se dégonfle ? J'esquissais un rictus mauvais. Il m'avait donné rendez-vous ici, près de cet arbre, pour que l'on règle les différents que nous avions eu la veille, dans la grande salle. J'avais accepté, bien sûr. Et nous étions venu avec nos bandes respectives. J'avais cet avantage d'être assez populaire dans ma maison. T'aimerais bien. Expeliarmus ! La baguette de mon adversaire vola quelques mètres plus loin. Aussitôt, mes amis se mirent à rire tandis que les siens brandirent leur baguette dans ma direction. Allons, allons, c'est entre le sang-de-bourbe et moi. L'un d'eux me proféra un insulte que je n'entendis même pas tellement je m'en désintéressais. Ouais laissez-le moi les mecs. Mon rictus s'agrandit. Alors quoi ? Tu vas te battre sans baguette, comme l'aurait fait ton moldu de père ? Il eut une espèce de grognement mêlé d'un cri de rage et il se jeta tête baissée sur moi. Heureusement, j'eus le temps de répliquer avant qu'il ne rentre en contact avec moi. Tarantallegra ! Là, ce fut l'hilarité générale du côté des Serpentard. Mon adversaire nous faisait une polka revisitée et j'étais très satisfait de moi. Pour couronner cet instant d'extrême félicité, la jolie Bellatrix Black passa près de notre groupe. Elle semblait amusée par le spectacle. Et j'avoue que ça valait bien plus que tout ce que j'avais dans la vie. Bien plus que de paraître intéressant aux yeux de mes proches, même plus que Rodolphus. Elle souriait, grâce à moi, grâce à ce que j'avais fait. Autant dire que c'était une très belle journée.

Ministère de la Magie, Rabastan a 26 ans.
Je parcourais avec empressement les couloirs sombres du Ministère. Je savais que ce n'était pas très prudent pour moi de me promener dans cet établissement, enfin surtout pour délivrer le message que j'avais à donner à Lucius. Un message venant du Seigneur des Ténèbres en personne. Une nouvelle mission de la plus haute importance. Et surtout très urgente. Sur mon passage, sorcières et sorciers se retournaient. Beaucoup devaient me reconnaître, car notre famille était connue et craint du monde magique. Seulement, ces pauvres gens n'avaient aucune preuve, alors on pouvait encore se promener librement dans de pareils endroits. Bref. Une fois arrivé à l'un des ascenseurs je me mêlais à cette foule de bureaucrates affairés et j'attendais que l'engin me conduise à l'étage désiré. Une fois les portes ouvertes je m'extirpais tant bien que mal de la cabine et reprenait ma marche effrénée jusqu'au bureau de mon vieil ami. C'est alors que je percutais de plein fouet une jeune femme que je connaissais bien. Oona Rosier. Âgée de huit ans de moins que moi, elle avait su capturer mon coeur grâce à son charme indéniable. Elle avait tout pour elle. Un sang des plus pur, une bonne situation. Elle m'obsédait et ce depuis que nous nous étions rencontrés. Oh, excusez moi. Je lui souris aimablement. Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas. Je passais une main dans mes cheveux sombres. Lucius pouvait attendre un peu. Que faîtes-vous à cet étage ? Que faîtes-vous au Ministère ? Quelle répartie. Un sourire amusé étira mes lèvres. Je rends visite à un ami. Elle haussa les sourcils. Ah. Dans ce cas, je ne vous retiens pas plus longtemps ! Et elle fila dans le sens opposé. Hey ! Vous n'avez pas répondu à ma question. Elle haussa les épaules. Oups. Puis elle se retourna et se dirigea vers l'ascenseur. Je grognais. Elle avait ce don pour me mettre hors de moi tout en m'attirant comme personne ne savait le faire. Mon objectif me revint ensuite en tête et je me dirigeais vers le bureau de Malfoy pour lui donner le nom de la prochaine famille qu'il devra prendre pour cible dans la soirée.

∞ MOLDU Y ES-TU ?

◗ pseudo / prénom : LONDON JUKEBOX. aka Cassandre aka Cass ou Cassou as you want   ◗ âge :  16 ans ◗ avatar : Felix Bujo ◗ groupe :  Soldiers note/commentaire Votre forum est parfait, ce PV est parfait, je vous aime